Oui ! Mayotte n’est plus cette île paisible que j’ai connue de 1996 à 2001. Mais malgré ses difficultés et les problèmes d’insécurité, j’ai choisi de terminer ma carrière dans cette île de cœur. Il est donc évident pour moi de fermer la parenthèse de l’Éducation Nationale à l’endroit où j’ai commencé ma carrière et passé les 4 meilleures années de mon séjour outre-mer.
J’ai œuvré à ma modeste façon pour la départementalisation de l’île, même si ce n’est pas celle dont mon frère Nassuf (fils du grand Cadi) et moi avions rêvé à l’époque ! Mais j’ai espoir et suis certain que l’histoire donnera raison aux Mahorais.
A tous mes frères de Mayotte, je vous dis : “Tenez bon !” Pas de lutte sans souffrance, le combat continue…